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                                                 | Biographie : 
 Nicolas Blondel alias Kero est né au Havre à la fin des années 70. Il débute le graf à 15 ans au début des années 90 avec Nefase.
 Pratiquant le dessin dès l’enfance, Kero a commencé à se passionner pour les tags et les graffitis dès son adolescence. Par la suite, durant ses années de lycée, il a débuté la peinture.
 En 1995 il participe à la création de l’association BIZ (Buts Inter Zones) regroupant des passionnés de la culture Hip Hop, s’en suivirent diverses réalisations et prestations : décoration de commerces, animation d’ateliers pour jeunes et adolescents.
 Une autre association, ” Signes ” a vu le jour en 2003, plus centrée sur la promotion des arts graphiques urbains avec une dimension PAO/graphisme, ils participent à diverses actions : festivals, décoration de comité d’entreprises, création de logos, d’affiches, animation d’atelier de graphisme et d’initiation aux techniques des fresques murales au sein de collèges, écoles, centre de loisirs, foyers… La même année, il créé une marque de textile ” Aetiopia “, en utilisant la sérigraphie sur des supports variés : tee-shirts, tissus, toiles.
 De 2010 à 2013, il anime un atelier graff au centre Pénitentiaire du Havre et réalise cinq fresques au quartier des mineurs et au quartier des arrivants.
 Depuis 1998, il a fait 25 expositions personnelles, surtout au Havre, mais aussi à Bruxelles, Rouen, Paris, Harfleur, Etretat.
 Aujourd’hui il multiplie les techniques et les supports dans un travail qui touche à la fois au graffiti, à la peinture, aux toiles avec collage de tissus, à l’illustration.
 L’artiste a croqué les événements marquants d’Un Eté au Havre : les Géants de Royal de Luxe et les marquises de la Magnifik Parade, l’arche de conteneurs du quai Southampton ou encore les Jardins fantômes du Bassin du Roy. Les dix dessins au marqueur, éclairés par quelques touches d’aquarelle, ne sont pas sans rappeler la culture street-art de Kero.
 En 2021, Kero et Nefase, au Havre, une œuvre monumentale sur les murs des Jardins Suspendus.
 https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=4ndJ1XtDxhU
 
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 Biography:
 
 Nicolas Blondel alias Kero was born in Le Havre at the end of the 70s. He started graf at the age of 15 in the early 90s with Nefase.
 Practicing drawing from childhood, Kero began to be passionate about tags and graffiti from his adolescence. Subsequently, during his high school years, he began painting.
 In 1995 he participated in the creation of the association BIZ (Inter Zones Goals) bringing together enthusiasts of Hip Hop culture, various achievements and services followed: decoration of shops, animation of workshops for young people and adolescents.
 Another association, “Signes” was created in 2003, more focused on the promotion of urban graphic arts with a DTP/graphic design dimension, they participate in various actions: festivals, decoration of works councils, creation of logos, d posters, animation of graphic design workshops and initiation to the techniques of mural frescoes within colleges, schools, leisure centers, homes... The same year, he created a textile brand "Aetiopia", using screen printing on various media: t-shirts, fabrics, canvas.
 From 2010 to 2013, he led a graffiti workshop at the Le Havre penitentiary center and produced five frescoes in the minors quarter and the newcomers quarter.
 Since 1998, he has had 25 personal exhibitions, especially in Le Havre, but also in Brussels, Rouen, Paris, Harfleur, Etretat.
 Today he multiplies the techniques and supports in a work that touches on graffiti, painting, canvases with fabric collage, illustration.
 The artist sketched the highlights of A Summer in Le Havre: the Giants of Royal de Luxe and the awnings of the Magnifik Parade, the container ark of the Southampton wharf or the Ghost Gardens of the Bassin du Roy. The ten marker drawings, illuminated by a few touches of watercolor, are reminiscent of the street-art culture of Kero.
 In 2021, Kero and Nefase, in Le Havre, a monumental work on the walls of the hanging gardens.
 https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=4ndJ1XtDxhU
 
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                  |                         |                                                 | Daprès Wikipédia 
 Histoire                          et influence
 Lart                        urbain, ou street art1, est un mouvement                        artistique contemporain.                        Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans                        la rue, ou dans des                        endroits publics, et englobe diverses techniques                        telles que le                        graffiti, la réclame, le pochoir, la mosaïque,                        le sticker, laffichage                        voire le yarn bombing ou les installations.                        Cest principalement un art                        éphémère vu par un large public.
 La                        généalogie de lart urbain est multiple et                        complexe. Il existe depuis                        les années 1960 une prise en compte de                        lenvironnement urbain dans la                        création contemporaine. Allan Kaprow, un des                        premiers artistes à                        utiliser les installations, écrit que « Lart                        sest déplacé de lobjet                        spécialisé en galerie vers lenvironnement                        urbain réel ».
 En France, les années 1960 voient également des                        expérimentations                        dintégration de lart dans la ville. Lune des                        premières expériences                        est lorganisation dun symposium international                        de sculpture, en 1968 à                        Grenoble, qui impulse la création de dizaines                        dœuvres dans la ville,                        dont celles de Mizui, Victor Vasarely, Calder…                        En 1972, à Villeneuve de                        Grenoble, des plasticiens sont contactés pour                        participer à la                        conception du volume de la galerie de                        lArlequin. Des contacts sont                        pris avec Jean Dewasne, mais la tentative tourne                        court. La décoration                        est finalement confiée à Henri Ciriani et Borja                        Huidobro. Une fresque                        est réalisée sur la nouvelle bourse du travail                        par Ernest                        Pignon-Ernest, considéré comme lun des                        précurseurs de lart urbain.                        Dautres expériences sont imaginées dans les                        villes nouvelles, comme à                        Évry, en 1972, et à Marne-la-Vallée.
 Lart urbain en tant quinitiative individuelle                        commence à sépanouir en France à partir de Mai                        1968.
 Lart urbain puise ses origines dans des                        disciplines graphiques aussi                        variées que la bande dessinée ou laffiche.                        Selon Alain Weill,                        spécialiste de laffiche, lessence de lart                        urbain contemporain se                        retrouve tant dans les œuvres des affichistes                        daprès-guerre comme                      Raymond Savignac, en France, que dans                        celles des dessinateurs de la                        contre-culture américaine tels Robert Crumb ou                        Vaughn Bodé, tous deux                        figures de proue du comics underground depuis                        les années 1960.
 
 |  Bansky
 
 |  Chronologie
 1963 : premières peintures éphémères                de Gérard Zlotykamien ;
 1963 : pochoir dErnest Pignon Ernest                sur le plateau dalbion                (Vaucluse) en réaction à la force de frappe nucléaire                française ;
 1968 : recherche artistique dans les                affiches à caractère politique                de l« Atelier populaire ex École des Beaux-Arts », dans                le cadre de la                contestation de Mai 68 ;
 1971 : les gisants de la Commune de                Paris par Ernest Pignon Ernest ;
 1974 : la station de métro Hankar à                Bruxelles, Notre temps, Roger Somville ;
 1980 : premiers subway drawings de                Keith Haring dans le métro de                New York, sur les panneaux publicitaires vacants plutôt                que sur le                matériel roulant comme le faisaient déjà les writers ;
 1981 :
 Premières interventions de Rafael Gray (parfois                orthographié Raphael)                et Richard Hambleton ;
 Fin 1981,                première intervention de Blek le rat ;
 1982 : rencontre de Jean Gabaret et                Michel Espagnon dans les                catacombes de Paris : leurs fresques sont signées « Vive                La Peinture »,                préfiguration du groupe VLP (Vive La Peinture) ;
 Arrivée à                Paris de Bando (source à croiser) ;
 Jef Aérosol                peint son premier pochoir à Tours ;
 Formation du                groupe Banlieue-Banlieue et premières interventions dans                la rue ;
 Juin 1982,                première intervention de Daniel Baugeste ;
 1983 :
 Speedy                Graphito / X                Moulinex, et date à laquelle Olivier Rizzo commence à                peindre sous le                nom de Speedy Graphito ;
 Janvier 1983,                premières traces-empreintes de Jérôme Mesnager ;
 Septembre                1983, première intervention de Costa dans le métro ;
 Mai 1984 : les Frères Ripoulin (avec,                entre autres, Claude Closky                et Pierre Huygues) collent leurs premières peintures sur                papier ;
 1985 :
 Premiers                pochoirs et                affichages d´originaux des Nuklé-Art, Kim Prisu, Kriki,                Etherno ;
 Mars 1985,                première intervention de Miss.Tic ;
 Laffiche                de La Ruée vers lArt, sous linitiative de Jack Lang,                est                signée Speedy Graphito ;
 Découverte du                terrain vague de Stalingrad par Ash (Victor Ash)                situé entre les stations de métro Stalingrad et La                Chapelle à Paris,                devenue un endroit clé pour le développement du graffiti                à Paris et en                Europe dans les années 1980 ;
 1986 : parution du premier livre                consacré au pochoir Vite Fait /                Bien Fait (éditions Alternatives. Le titre et le pochoir                de couverture                sont de Jef Aérosol ;
 1986 : première exposition consacrée                au pochoir, galerie du Jour (Agnès B.) à Paris ;
 1986 : parution du livre Pochoir à la                une d´après                une idée originale du groupe Nuklé-Art et de la                librairie Parallèle ;
 1987 : Quest ce quun intellectuel,                à Louvain La Neuve, Roger Somville ;
 1987 : arrivée de Jonone à Paris ;
 1988 : Premiers parcours de Moreje à                Paris ;
 œuvres                dErnest Pignon-Ernest à Naples ; campagne Miss.Tic                présidente
 1989 : André invente son Monsieur A ,
 1990 : Kim Prisu et Vr (Hervé Morlay)                vont peindre le mur de Berlin                sur les 1 300 m qui restent côté est pour mémoire — la                East Side                Gallery. Restaurée en 2009, Kim Prisu na pas voulu en                faire une copie                conforme de sa fresque de 1990 et en donne une autre                version ;
 1991 : mai, premier tag de la station                de métro musée du Louvre à                Paris. La RATP engage une campagne de nettoyage à grande                échelle ;
 1991 : décembre, premier soutien                officiel du ministère de la                Culture et de son ministre Jack Lang au mouvement « tag                » avec                lorganisation de lexposition ART CO91 à larche de la                Défense à                Puteaux, qui présente une performance artistique                réalisée par les                tagueurs Stem, Œno et Gary sur un mur géant de bidons ;
 
                               2001 : John Hamon, dont le slogan                est « Cest la promotion qui fait                lartiste ou le degré zéro de lart », commence                laffichage de son                portrait dans les rues de Paris18 ;  Premier trimestre 2001 :                publication en 1 500 exemplaires de la                plaquette Souvenirs de Paris, réunissant André, Blek, HNT,                Sam Bern,                Space-Invader, Olivier Stack et Zevs ;                  |  Miss. Tic
 | 1992 : février, deuxième                        intervention de tag à la station de métro                        musée du Louvre à Paris, mise en cause de la                        politique de soutien au                        mouvement tag du ministère de la Culture ; Décennie 1990 : durant cette                        période, le devant de la scène est                        principalement occupé par le graffiti hip-hop.                        La propagation                        internationale se fait par la télévision ;                        Jérôme Mesnager rend compte                        de ses voyages en Afrique à Thierry Ardisson                        dans lémission Lunettes                        noires pour nuits blanches en 1990 ;
 12                        février 1999 : première apparition télévisuelle                        de Space Invader lors                        dune émission en clair sur Canal +, à laquelle                        participe également                        Miss.Tic ;
 1998-1999                        : Zevs et Invader travaillent en tandem                        (@nonymous) réalisant des                        vidéo-gag semblables à ceux de Thierry Guetta                        dans le film de Banksy,                        Faites le mur ! (cris de terreur). Ils                        envahissent conjointement la                        ville de Montpellier en août 1999 ;
 Avril                        1999 : première réappropriation urbaine avec du                        cellophane industriel à                        Toulon par Cédric Bernadotte. Il propose des                        bancs et hamacs à                        destination du public au cœur de la ville ;
 2000 :
 
 Avril 2000 : les VLP collent                        pour la première fois leur Zuman Kojito ;
 Mai 2000, premières                        interventions sur Le MUR au no 107 rue Oberkampf                        à Paris ;
 Du 12 septembre au 28                        septembre 2000 : exposition collective,                        manifeste du renouveau de lart urbain parisien                        à lespace                        Tiphaine-Bastille, no 8 passage de la                        Bonne-Graine (Paris 11e)                        réunissant Poch, Blek le Rat, Olivier Stak, HNT,                        André, Space Invader,                        Zevs, Sam Bern et RCF1 ;
 Plusieurs interventions                        urbaines de Cédric Bernadotte avec des                        structures gonflables bloquant des rues et des                        séries de bancs en                        scotch marron, cellophane transparent et noir à                        Montpellier,                        Aix-en-Provence et Marseille ;
 
 |  Septembre2001                : exposition « œcuménique » de la galerie du jour agnès                b. qui                concilie les tendances historiques (Futura 2000), «                graffiti » (Jonone)                et « post-graffiti », à lépoque sans titre, en hommage                à la                disparition de Dondi White19. Participent (liste                exhaustive) : André,                Aone, Victor Ash, JayOne, Skki, Fafi, Futura Jack 2,                Jonone, lAtlas,                Mist, Moze, Os Gêmeos, Oclock, Psyckose, Space Invader,                Zevs ;
 2003 :
 Nathan Sawaya dispose son premier                Hugman à New-York ;
 22 février 2003 : ouverture par Space                Invader de la galerie La Base 01, dans le 1er                arrondissement de Paris ;
 Mars 2003 : première exposition                parisienne de Shepard Fairey à la                galerie La Base 01 à Paris. Malcolm McLaren, le manager                des Sex                Pistols, est présent lors du vernissage. La Base 01                accueille, cette                même année, une autre exposition urbaine, The World of                Kami, dédiée à                lartiste éponyme ;
 2007:                Graffiti Stories, présentée à labbaye dAuberive, au                musée Paul                Valéry à Sète, et au musée international des arts                modestes dans la même                ville ; commissariat dexposition : Hervé Di Rosa et                Pascal Saumade20 ;
 Juillet2009                : lexposition Né dans la rue - Graffiti, à la Fondation                Cartier                pour lart contemporain à Paris, réunit les courants                graffiti                internationaux, les Américains vivant à Paris (comme                Seen ou Jonone),                des Européens (comme Boris Tellegen alias « Delta »),                mais aussi des                Brésiliens. Elle donne, par ailleurs, une carte blanche                à lassociation                le M.U.R. pour présenter une série daffiches exposées                dans la                fondation puis sur le MUR. Y participent Fancie, Honet,                Sun7, Alëxone,                Poch, NP77, Chanoir (1980), RCF1, Jean Faucheur. La                carte blanche                sachève par la résidence de trois semaines de Thom Thom                qui travaille                sur un double panneau installé par Clear Channel. Devant                le succès de                fréquentation, lexposition est prolongée jusquau 7                janvier 2010 ;
 
                                                 | 15                        décembre 2010 : sortie française du film de                        Banksy, Faites le mur !, où                        apparaît le personnage de Mr Brainwash. Banksy                        devient licône mondiale                        du street art et permet à cet art de prendre une                        vraie valeur marchande                        ; Du                        11 mai 2012 au 30 juin 2012 : exposition de la                        collection de Nicolas                        Laugero Lasserre dans le cadre du festival dart                        urbain Artaq au Grand                        Théâtre dAngers, avec des œuvres de Dran,                        Shepard Fairey, Swoon, JR et                        Invader ;
 Du                        28 novembre 2012 au 30 mars 2013 : exposition                        Au-delà du street art au                        musée de la Poste à Paris, avec C215, Miss.Tic,                        Dran, Ludo ;
 Du                        7 décembre 2012 au 1er septembre 2013 :                        exposition de graffiti Dans les                        entrailles du Palais secret au palais de Tokyo à                        Paris, organisé par                        Lek, Sowat, Dem189 ;
 2013 :
 Janvier-avril                        2013 : résidences et créations aux Bains Douches                        en partenariat avec la                        galerie Magda Danysz et Jean-Pierre Marois, de                        lAtlas, Gérard                        Zlotykamien, Sowat, Dem189, Sun7, Cédric                        Bernadotte, Psyckose, Space                        Invader, Jef Aérosol, Jérôme Mesnager, Jacques                        Villeglé, Futura 2000,                        Nasty, 9ème concept, Katre, Ash, Ludo21 ;
 Octobre 2013 : ouverture de la Tour                        Paris 13 à linitiative de la galerie                        Itinerrance dans le cadre du Parcours                        Street Art 13 en partenariat avec la mairie du                        13e arrondissement de                        Paris, regroupant cent huit artistes                        de trente six nationalités                        différentes, ce fut alors la plus importante                        exposition collective                        dart urbain en France[réf. nécessaire] ;
 Octobre                        2014 : la Nuit Blanche, imaginé par José-Manuel                        Gonçalvès, se                        parcourait au fil de sentiers de Grande                        randonnée artistique (GRA),                        dans le 13e arrondissement, autour de nombreux                        street artistes                        internationaux, dont Tristan Eaton, Mark                        Jenkins, lAtlas, Cédric                        Bernadotte, Thomas Canto ou Jacques Villeglé.
 
 |  Jérôme MESNAGER
 |  Style :
 Les artistes dart urbain ont en commun une activité                (légale ou non)                dintervention urbaine. La principale distinction avec                le graffiti «                traditionnel » (ou hip-hop, tel quil est né aux                États-Unis), est que                les artistes urbains nont pas systématiquement recours                à la lettre                (comme cest le cas dans le writing américain) et à                loutil aérosol.
 Les buts sont variés : dans le cas du graffeur, il                sagit                principalement dapposer son nom ou « blaze » ; dans le                cas du street                art, il sagit dune image, dune signature visuelle,                quelle que soit                la méthode. On peut citer les affiches peintes de Jean                Faucheur, les                sérigraphies dErnest Pignon-Ernest, les pochoirs de                Miss.Tic ou de Jef                Aérosol, les autocollants de Clet Abraham, les collages                de Kim Prisu,                petites peintures uniques sur divers support, les                peintures au pinceau                de Jérôme Mesnager, ou celles à laérosol de M. Chat, ou                bien encore                les photographies dAntonio Gallego.
 Dautres sont motivés par lexpression de messages.                Leurs intentions                sont politiques comme les membres du groupe VLP (Vive La                Peinture) qui                collent limage de leur Zuman Kojito dans les rues de                Paris, surmonté                de bulles lui faisant dire des phrases fondamentales du                type : «                Jexiste », « Je résiste », « Je suis un morceau                dutopie », etc. Leur                identité visuelle reste cependant bien reconnaissable.
 La plupart des artistes souhaitent avant tout sexprimer                et que leurs                œuvres soient vues par la foule des usagers de lespace                public qui                finit par mémoriser ses signatures visuelles, leur                permettant daccéder                à une forme de célébrité individuelle à laquelle ils                aspirent le plus                souvent.
 Il existe des exceptions. Yann Dumoget, par exemple,                inverse la                pratique du tag. Au lieu de réaliser des graffitis dans                l’espace                public, il demande au public de « graffiter » l’espace                intime de ses                propres peintures. Dautres, comme Cédric Bernadotte,                questionnent                lespace public en proposant de se réapproprier un lieu                avec des                matériaux économiques et accessibles tels que le                cellophane. Dans les                mouvements récents on trouve le mélange du graffiti et                de la vidéo ;                ainsi le travail dun artiste comme Blu qui fait de                lanimation dans la                rue.
 
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